Comprendre le fonctionnement des maisons positives

Les maisons positives

Le secteur de l'immobilier ne cesse d'innover, en tenant en compte des problématiques auxquels est confronté notre monde. Face au changement climatique, à l'effet de serre grandissant et à l'augmentation du coût de l'énergie, il y a eu les maisons « basse consommation », puis les maisons autonomes. 

Comme l'indique leur nom, la consommation énergétique a été réduite. Après, les maisons arrivaient même à être autonomes pendant quelque temps. La dernière trouvaille concerne les maisons positives ou maisons à énergies positives.

D'où vient le terme "maisons positives" ?

Les maisons positives, qui sont apparues depuis 1988, sont celles qui arrivent à produire un volume énergétique supérieur à ce qu'elle dépense, et ce, pendant au moins une année entière. Le surplus est offert aux voisins ou directement injecté dans la distribution locale d'énergie. Et quand on parle d'énergie, on considère à la fois l'électricité et la chaleur. Le bâtiment est alors appelé « BEPOS » ou bâtiment à énergie positive.

La plupart des éléments d'un tel bâtiment doivent être pensés de manière à accumuler la chaleur pour ensuite la restituer, sinon à produire de l'électricité. Sont concernés entre autres les toits, les vitrages, les murs, et même la fondation. Mais ce n'est pas seulement la construction qui détermine ce genre de maison positive. 

Il y a surtout les habitudes écoresponsables des occupants, qui gèrent de manière efficace toute l'énergie produite. Dans ces habitudes entre notamment l'éclairage conditionné par la présence dans la pièce désignée. Cette manière de gestion de l'énergie s'étend obligatoirement vers les espaces attenants au bâtiment principal. Ce progrès tend à devenir obligatoire dans les années à venir.

Comment aboutir à une maison positive ?

Puisque l'air est la première source de froid ou de chaleur dans une maison, cette nouvelle technique vise à garantir davantage son étanchéité à l'air. L'isolation thermique est ensuite consolidée, en commençant par l'extérieur. 

Dans cette logique, il convient alors de gérer aussi les déperditions thermiques. Plusieurs systèmes permettent de mettre en œuvre ce projet, notamment à travers les ventilations à double flux. En ce qui concerne les sources d'électricité, l'énergie solaire est la plus utilisée. Pour la chaleur, il y a les capteurs photovoltaïques et ceux qui usent de la même énergie solaire.

Aujourd'hui, grâce à l'avancée technologique, il y a par ailleurs des capteurs de chaleur. Avec tous les dispositifs disponibles, il est possible au bâtiment de se rafraîchir ou de se chauffer de manière passive. Dans ces maisons par ailleurs, les appareils ménagers sont peu dépensiers en matière d'énergie et on limite leur utilisation. 

Les eaux sont aussi très bien gérées dans les maisons positives, notamment par la récupération des eaux de pluie et des eaux usées après une épuration naturelle, ainsi que le chauffage d'eau par des chauffe-eau solaires. Pour davantage d'explications, contactez-nous.